On vit dans une société performante, de consommation, du paraître, de technologie et des réseaux sociaux. Les gens travaillent beaucoup, courent derrière les enfants, derrière l’argent pour avoir une meilleure vie matérielle, sont bombardé par les médias sociaux, etc. Les gens ont de moins en moins de temps pour eux, ils sont plus stressés, ont de plus en plus d’anxiété et autres problèmes de santé.

Au travail, la performance domine, qui fait plus et mieux, des heures supplémentaires, des conflits entre collègues ou le manque de coopération, de ressource et d’entraide.  Les gens ont peur de manquer d’argent, de perdre leur emploi, la peur qui freine les gens à faire ce qu’ils aiment. Les gens sont beaucoup dans le contrôle, vouloir tout prévoir et dès qu’il arrive un imprévu, c’est la panique totale.

Mais, comment peut-on devenir ou rester zen avec nos vies occupées, avec ces imprévus?

Tout d’abord, c’est quoi être zen?
Être zen c’est avoir l’esprit en paix. C’est entrer en contact avec soi, être présent à soi quoi qu’il arrive, c’est connaître et comprendre qui l’on est et d’être pleinement ce que l’on est. C’est vivre la vie avec équanimité sans se laisser déborder par les conflits et les émotions. C’est accepter qu’on n’a pas le contrôle sur tout, d’apprécier ce que l’on a, de trouver des solutions aux imprévus si on peut. 

Les bénéfices sont nombreux, mais voici quelques un : renforcement du système immunitaire, augmentation des capacités de travail, plus de créativité, amélioration du sommeil, diminution du stress, diminution de l’irritabilité et des sautes d’humeur, amélioration de la stabilité émotionnelle, etc.

La vie est trop idéalisée, on est à la recherche du bonheur parfait. On idéalise aussi la vie des autres, leurs biens matériels et même leurs vies spirituelles. On est beaucoup influencé aussi par les médias sociaux, tellement que cela crée des tensions mentales et émotionnelles. Tout ceci crée beaucoup de pression, de stress et un cercle vicieux. Il faut accepter que le bonheur parfait n’existe pas, que la vie peut être difficile et à un moment donné de notre vie, la souffrance peut être là. Il faut réaliser que nous sommes maîtres de notre vie et nous avons le pouvoir sur nos actions. Il faudrait peut-être relâcher les choses qui nous sont inutiles, s’éloigner des personnes conflictuelles et prendre conscience de ce que j’ai vraiment besoin, de ce que mon âme de besoin.

Voici dix petits trucs qui pourront vous aider à rester ou à devenir zen:

Tout d’abord, il y a un entraînement comme toute habitude qu’on veut intégrer, cela demandera des efforts. Aussi, donnez-vous le droit de ne pas être zen, donc ne soyez pas perfectionniste et acceptez les moments qui ne le sont pas.

1) Asseyez-vous le matin dès que vous vous lèverez et écrivez sur une page sur tout ce que vous avez dans la tête, se défouler, sans censure, n’importe quoi, sur n’importe qui, se donner le droit.

2) Écrivez sur une autre feuille »Je m’aime parce que », ainsi que ­ vos objectifs de la journée ou de la semaine.

3) Méditez pendant 5 min, 10 min ou 30 min.

4) Respirez, prenez le temps de prendre quelques respirations profondes plusieurs fois par jour.

5) Prenez du recul, ralentissez, pour prendre conscience de son niveau de stress, de la situation et peut-être arrêter. Lâchez prise.

6) Prenez le temps de vous reposer, de vous déconnecter des réseaux sociaux.

7) Quand vous vivrez une situation difficile, essayez de trouver au moins trois points positifs de cette situation. En quoi elle vous fait grandir?

8) Faites des activités que vous aimez. Apprenez à vous connaître, sachez vos besoins, vos goûts et vos désirs.

9) N’embarquez pas dans ce que vous ne voulez pas ou ne pouvez pas, apprenez à dire non. Soyez réaliste de ce que vous pouvez faire, reconnaissez vos limites et ce qui vous convient. Faites des concessions, vous n’êtes pas obligé d’être d’accord avec une autre personne (collègue, conjoint, etc.), mais vous devez arriver à une entente qui marche pour les deux camps et il faut surtout accepter ce qui arrive. Acceptez qu’on puisse se tromper, de ce fait reconnaissez chaque acte.

10) Appréciez chaque petit moment de la journée, le bonheur ne se trouve pas dans les choses matérielles. Cherchez les choses qui vous font du bien, qui vous réconforte. Par contre, il faut faire attention que ce quelque chose ne vient pas cacher un besoin plus profond qu’on chercherait à cacher par le confort matériel ou alimentaire ou autre.

N’oubliez pas qu’il n’y a pas une seule définition du bonheur, chacun fait son propre bonheur, mais c’est plutôt une question de choix, choisir d’être heureux.

Antonella Morun
Yoga thérapeute certifiée par C-IAYT et FFY.
E-RYT® 500 Yoga Alliance