Chaque jour peut être vécu et vu comme un retour à la vie. Nous avons le choix au matin de vivre ou de nous laisser aller (ce qui peut être bien aussi). Chaque inspiration est une nouvelle inspiration et chaque expiration est une nouvelle expiration, naître à chaque respiration. Nous vivons et nous mourons à chaque seconde et cela en commençant par nos cellules. Nous avons le choix de nourrir ou de laisser aller une pensée, une relation, de changer un comportement (en prenant son temps bien-sûr), etc.

Ces journées de confinement nous ramènent à être face à face avec soi-même, mais aussi avec les personnes que nous vivons. Être face à face avec nos comportements, nos émotions, nos désirs, nos peurs et ceux des autres. Les personnes ont de la difficulté à rien faire et à juste vivre le moment. Même en confinement, on s’en met beaucoup sur les épaules, on se fait un horaire, plusieurs activités par jour : du yoga, de l’aérobie, de la course, de la cuisine, de la lecture, apprendre une nouvelle langue, faire, faire et faire. Mais, prend t-on le temps d’être, d’apprécier, de farniente? Qu’est-ce qui vous dérange ou vous fait peur?

Bien-sûr, ce confinement peut me faire voir des situations ou des choses que je ne pouvais pas voir avant à cause du trop faire, s’enlever du poids et avoir du temps nous permet de mieux nous observer, de voir ce qui va et ne va pas et peut nous forcer à faire des changements. Ceux-ci sont essentiels à l’évolution et à notre bonheur. Pourquoi avoir peur des changements? C’est à vous de voir!

On entend souvent « vivre le moment », pour cela il faut se le permettre, se donner ce temps. On ne peut pas vivre le futur, on peut modeler celui-ci en vivant le présent, en respirant (avec tout ce que cela implique) et en se détendant. C’est à travers un mental et corps détendu qu’on arrive à mieux vivre, à apprécier, à faire les changements pour soi, à créer, à renaître. Vivre, se détendre et respirer consciemment nous permettent de nous libérer du poids de l’avenir, des inconforts du présent et d’être juste bien maintenant. Attention avec ceci, je ne veux pas dire qu’il faut rester couché toute la journée (quoi c’est bien aussi), mais de trouver votre équilibre entre faire, vivre et trop faire!

 

Puise cette journée de pâques vous permettre de renaître et pourquoi pas renaître à tous les jours !
Puisions-nous juste vivre!

 

Antonella Morun